Edt L3, semestre 2

janvier 26th, 2008

Comme promis, le voici edtl3math.pdf et la version officielle (ajout de cours) ici


Intégrale, exos 1 et 2, sept 2007

décembre 25th, 2007

Voici une correction rapide, attention c’est du AsciiMathML, I.E. (sans plugin) s’abstenir !

Exercice 1 (a) Pour tout $p$ la fonction $x^{p}/(1+x^{2})$ est définie continue sur $[0,1]$, donc intégrable. Pour $I_{0}$ on reconnaît la fameuse $\arctan$ et pour $I_{1}$ c’est facile $$ I_{0}=\arctan x\Big]_{0}^{1}=\frac{\pi}{4},\qquad I_{1}=-\frac{\ln(1+x^{2})}{2}\Big]_{0}^{1}=\frac{\ln(2)}{2}.$$

(b) Quelques calculs : $$ I_{p}+I_{p+2}=\int_{0}^{1} \frac{x^{p}+x^{p+2}}{1+x^{2}} dx= \int_{0}^{1} x^{p}\frac{1+x^{2}}{1+x^{2}}dx=\int_{0}^{1}x^{p}dx= \frac{1}{p+1}.$$ On utilise alors cette relation pour avoir d’une part $I_{0}+I_{2}=1$ soit $I_{2}=1-\pi/4$ et d’autre part $I_{1}+I_{3}=1/2$ soit $I_{3}=(1-\ln(2))/2$.

(c) (visiblement c’est une récurrence) on connaît $I_{2}$, regardons $v_{1}$ ! Clairement $v_{1}=(-1)^{2}/(2*1-1)=1$ ! D’où $v_{1}+(-1)^{1}I_{2}=\pi/4$, la récurrence est initiée ! Supposons désormais l’égalité vraie au rang $q$ (avec $q\geq 1$) et montrons qu’elle est vérifiée au rang $q+1$ : d’après la question (b) et la définition de $v_{n}$ nous avons successivement $$ I_{2q+2}=\frac{1}{2q+1}-I_{2q},\qquad v_{q+1}=v_{q}+\frac{(-1)^{q+1+1}}{2(q+1)-1} $$ $$ v_{q+1}+(-1)^{q+1}I_{2q+2}=v_{q}+\frac{(-1)^{q}}{2q+1}+\frac{(-1)^{q+1}}{2q+1}+(-1)^{q}I_{2q} =\frac{\pi}{4} \qquad[(-1)^{2}=1.]$$ Ce qui permet de conclure.

(d) Pour tout $x\in[0,1]$, on a $x^{2}+1\geq 1$ d’où, $\frac{x^{p}}{1+x^{2}}\leq x^{p}$ sur $[0,1]$. Les propriétés usuelles des intégrales permettent d’affirmer que pour tout $p\in\N$ on a $$ 0\leq I_{p}\leq \int_{0}^{1}x^{p}dx \leq \frac{1}{p+1}, $$ ce qui entraîne : $\lim_{p\rightarrow +\infty}I_{p}=0$. Avec la question (c) on en déduit alors que $v_{n}$ admet $\pi/4$ comme limite quand $n$ tend vers l’infini.

(e) (ici deux comportements contraires, l’idée avec l’intégration par partie est de compenser la présence de $p$ en intégrant le $x^{p}$ pour faire apparaître un $1/(p+1)$) On écrit $$ pI_{p}=\int_{0}^{1}\frac{px^{p}}{1+x^{2}}dx=\frac{px^{p+1}}{(p+1)(x^{2}+1)}\Big]_{0}^{1} + \frac{p}{p+1}\int_{0}^{1}\frac{2x^{p+2}}{(1+x^{2})^{2}}dx=\frac{p}{2(p+1)}+ \frac{p}{p+1}\int_{0}^{1}\frac{2x^{p+2}}{(1+x^{2})^{2}}dx.$$ Clairement la quantité $\frac{p}{2(p+1)}$ tend vers $1/2$ quand $p$ tend vers l’infini. Pour le dernier terme on procède comme dans la question (d). L’encadrement $$ 0\leq \frac{p}{p+1}\int_{0}^{1}\frac{2x^{p+2}}{(1+x^{2})^{2}} dx \leq \int_{0}^{1} 2x^{p+2}dx\leq \frac{2}{p+3}$$ permet de conclure que $\lim_{p\rightarrow \infty}pI_{p}=1/2$.

Exercice 2.

(a) Comme $f$ est dérivable en $0$ et que $f(0)=0$ alors $$ \lim_{t\rightarrow 0^{+}} h(t)= \lim_{t\rightarrow 0^{+}} \frac{f(t)}{t}=f’(0)=\alpha,\quad \lim_{t\rightarrow 0^{+}} g(t)= \lim_{{t\rightarrow 0^{+}}}\frac{f(t)}{\sqrt{t}}=\lim_{{t\rightarrow 0^{+}}}\sqrt{t}\frac{f(t)}{{t}}=0. $$

(b) Un simple calcul : $ \forall t>0,\qquad f’(t)-\sqrt{t}g’(t)=\frac{h(t)}{2}.$

(c) Comme $\sqrt{t}g’(t)=f’(t)-h(t)/2$, $\forall t>0$, et comme $f’$ est continue on déduit de la question (a) que $\lim_{t\rightarrow 0^{+}}\sqrt{t}g(t)=\alpha/2$. On peut tout écrire en fonction de $f$ ou encore écrire que, $\forall t>0$, $$ g(t)g’(t)=\frac{g(t)}{\sqrt{t}} \sqrt{t}g’(t)=h(t) \sqrt{t}g’(t), $$ d’où $\lim_{t\rightarrow 0^{+}} g(t)g’(t)=\frac{\alpha^{2}}{2}$.

(d) Pour établir (1) il faut d’une part bien voir que l’on intègre sur $]0,x]$ des fonctions définies sur $]0,\infty[$ et d’autre part se sortir des calculs. Dans la question (c) on a démontré que $\sqrt{t}g’(t)$ et $g’(t)g(t)$ étaient prolongeables par continuité en $0$ (de même d’ailleurs pour $h(t)$ et $g’(t)$). Toutes les intégrales de (1) sont donc bien définies a priori. Par précaution, soient $x>\varepsilon>0$ : la question (b) donne avec intégration sur $[\varepsilon,x]$ $$ \int_{\varepsilon}^{x} (f(t))^{2}dt - \int_{\varepsilon}^{x} (\sqrt{t}g’(t))^{2}dt = \int_{\varepsilon}^{x} (f’(t) -\sqrt{t}g’(t))(f’(t) +\sqrt{t}g’(t))dt = = \int_{\varepsilon}^{x} \frac{h(t)}{2}\Big(\frac{h(t)}{2}+2\sqrt{t}g’(t)\Big) dt $$ $$ =\frac{1}{4}\int_{\varepsilon}^{x} (h(t))^{2}dt + \int_{\varepsilon}^{x}\frac{f(t)}{\sqrt{t}}{g’(t)}dt = \frac{1}{4}\int_{\varepsilon}^{x} (h(t))^{2}dt + \int_{\varepsilon}^{x}g(t)g’(t)dt = \frac{1}{4}\int_{\varepsilon}^{x} (h(t))^{2}dt + \frac{1}{2} (g(t))^{2}\Big]_{\varepsilon}^{x}.$$ Pour conclure il suffit de faire tendre $\varepsilon\rightarrow0$ et d’écrire que les fonctions $\sqrt{t}g’(t)$, $h(t)$ (donc leur carré) sont prolongeables par continuité en $0$, ainsi les intégrales convergent et l’égalité (1) est démontrée.

(e) Les termes du membres de droite de (1) sont tous positifs. Ainsi comme $\int_{0}^{\infty}(f’(t))^{2}dt$ est convergente, on a pour tout $x>0$ $$ \int_{0}^{x}\Big(\frac{f(t)}{t}\Big)^{2}dt \leq \int_{0}^{x}(f’(t))^{2}dt \leq \int_{0}^{\infty}(f’(t))^{2}dt. $$ La fonction $\Big(\frac{f(t)}{t}\Big)^{2}$ étant positive, l’inégalité précédente permet de conclure.


Semaine 9, L2 Algèbre

décembre 4th, 2007

Caractérisation des polynômes irréductibles de bbR delim{[}{X}{]} : les polynômes de degré 1 et les polynômes de degré 2 n’admettant pas de racine réelle.

V] Polynôme dérivé — lien avec les racines multiples.

1) Polynôme dérivé. définition, propriétés

Dérivées successives, dérivée k-ème de X^n.

Formule de Leibniz (non démontrée)

Polynôme composé

Formule de Taylor pour un polynôme.

2) Lien entre zéros multiples et dérivée

Si alpha est racine de P d’ordre k, k ge 1 alors alpha est racine de P' d’ordre k-1.

Attention pour la réciproque il faut savoir que alpha est racine de P.

Théorème. P admet alpha comme racine d’ordre k (k ge 1) si et seulement si les polynômes P, P',…, P^{(k-1)} admettent alpha comme racine et P^{(k)}(alpha) ne 0.

Bonus track

Relations entre les zéros d’un polynôme et ses coefficients.


Semaine 8, L2 Algèbre

décembre 3rd, 2007

Conséquences. PGCD, PPCM, Lemme de Gauss, Lemme d’Euclide, Théorème de Bezout, Algorithme d’Euclide pour les polynômes.

Décomposition en produit de facteurs irréductibles. Théorème. Tout polynôme non irréductible unitaire se décompose de manière unique à l’ordre près en un produit de polynômes irréductibles unitaires.

Corollaire. Version non unitaire.

Remarque. Version où on regroupe les facteurs irréductibles identiques.

Théorème. Les polynômes de degré 1 sont irréductibles.

IV] Racines

1) Fonction polynôme. définition, définition de racine d’un polynôme

Théorème. a est racine de P si et seulement X-a divise P.

Extension. racine multiple.

Théorème. décomposition d’un polynôme selon les racines que l’on connait.

Corrolaire. Un polynôme de degré n admet au plus n racines.

Cas complexe.

Théorème de d’Alembert Gauss. Tout polynôme à coefficient complexe de degré supérieur à 1 admet au moins une racine complexe.

Corollaire. Les seuls polynômes complexes irréductibles sont de degré 1.

Conséquence. Tout polynôme complexe se factorise en lambda prod{k=1}{n}{(X-a_k)}. (ou la version où on regroupe les racines communes).

Cas réel

Partant du fait que X^2+1 est irréductible dans bbR delim{[}{X}{]} on cherche à déterminer les polynômes irréductibles réels.

Proposition. Si P in bbR delim{[}{X}{]} alors pour tout z in bbC on a P ( overline{z}) = overline{P(z)}.


Semaine 8, L2 Intégrales

décembre 3rd, 2007

Théorème. Si f et g sont positives et équivalentes au voisinage de b^- alors int{a}{b}{g(t)dt} et int{a}{b}{f(t)dt} sont de même nature.

Application 1 Soit f localement intégrable sur delim{[}{a,infty}{[}.

Remarque. Chercher deux exemples de fonctions telles que tf(t) tend vers 0 en l’infini avec dans un cas l’intégrale convergente et dans l’autre l’intégrale divergente. (exemple donner en cours).

Applications 2. l’analogue mais comportement en 0.

III] Fonctions quelconques.

Remarque, exemple Sans information sur le signe tout devient plus dur. En effet on peut trouver deux fonctions équivalentes à l’infini mais avec des intégrales n’étant pas de même nature.

1) Intégration par partie. sous quelle condition a-t-on le droit de faire une intégration par partie avec des intégrales généralisées ?

2) Changement de variables. Idem

3) Règle d’Abel. (le truc de la dernière chance !)

Théorème. Soit varphi définie de delim{[}{a,infty}{[} dans bbR continue par morceaux telle que

Soit f une fonction continue sur le même intervalle telle qu’il existe M vérifiant : pour tout A, B on a delim{|}{int{A}{B}{f(t)dt}}{|} le M.
Alors int{a}{infty}{f(t)g(t)}{dt} converge.

Lemme. Une autre formule de la moyenne.


Semaine 7, L2 Intégrales

décembre 3rd, 2007

II) Convergence des intégrales de fonctions positives

Théorème. f est intégrable au sens généralisée sur delim{[}{a,b}{[} si et seulement si la fonction F(x)=int{a}{x}{f(t)dt} est bornée sur delim{[}{a,b}{[}.

Remarque. Si f est positive et int{a}{b}{f(t)dt} diverge alors int{a}{x}{f(t)dt} tend vers l’infini quand x tend vers b.

1) Intégrales de Références. (à savoir, comme le reste)

Intégrales de Riemann et intégrales de Bertrand.

Remarque contre-exemple. si f est positive et int{a}{b}{f(t)}dt convergente alors f n’admet pas nécessairement une limite en l’infini !

2) Comparaison.

Théorème. Si f et g sont positives telles que f le g alors
a) int{a}{b}{g(t)dt} converge entraîne int{a}{b}{f(t)dt}
b) la contraposée de a)

3) Critère de domination et d’équivalence.

Rappel. O, o (notation de Landau) ou domination, équivalence de fonctions.

Théorème. Si f et g sont positives telles que f=O(g) en b^- alors int{a}{b}{g(t)dt} converge entraîne int{a}{b}{f(t)dt} converge.


Semaine 6, L2 Intégrales

novembre 15th, 2007

Extension. Définition de l’intégrale généralisée aux 2 bornes

Proposition. Une fonction f définie (et localement intégrable) de delim{]}{a,b}{[} dans bbR est intégrable au sens généralisé sur delim{]}{a,b}{[} si et seulement si il existe c_1 et c_2 tels que les intégrales généralisées int{a}{c_1} {f(t)dt} et int{c_2}{b} {f(t)dt} existent.

Proposition. idem ssi f l’est sur delim{]}{a,c}{]} et sur delim{[}{c,b}{[} pour tout c dans delim{]}{a,b}{[} .

Extension : intégrales plusieurs fois impropres

Remarque. méthodologie

Proposition. Si f est bornée sur delim{[}{a,b}{[} et localement intégrable on peut prolonger f en une fonction intégrable sur delim{[}{a,b}{]} et donc f est intégrable au sens généralisé sur delim{[}{a,b}{[}.

2) Critère de Cauchy pour les intégrales généralisées — convergence absolue

Théorème. f est intégrable au sens généralisé si et seulement si elle vérifie le critère de Cauchy.

Définition. Qu’est-ce qu’une intégrale généralisée absolue convergente ?

Définition. Absolument convergente entraîne convergente.

Remarque. Réciproque fausse, exemple donné en cours.

3) Propriétés diverses sur les combinaisons linéaires d’intégrales (absolument) convergentes.


Semaine 7, L2 Algèbre

novembre 15th, 2007

NOUVEAU CHAPITRE : LES POLYNÔMES

I] Définition 1) Définition d’un polynôme

Définitions (avec la suite infinie d’éléments du corps K dont les éléments sont tous nuls à partir d’un certain rang), polynôme nul, dégré valuation, égalité de deux polynômes

2) Opérations sur les polynômes

Somme, produit interne, multiplication par un scalaire deg(PQ)=deg(P)+deg(Q) C’est un anneau commutatif intègre.

3) Notation définitive Écriture avec des X (Ouf !)

Définition Coefficient dominant, polynôme unitaire, les constantes.

II) Les deux divisions

Rappels sur la divisibilté

Division euclidienne ou suivant les puissances décroissantes non démontré, exemple détaillé

Division suivant les puissances croissantes à l’ordre k non démontré, exemple détaillé

III) K delim{[}{X}{]} Anneau principal — PGCD — PPCM — irréductible

Théorème K delim{[}{X}{]} est un anneau principal + unicité si on impose le polynôme unitaire.


Semaine 6, L2 Algèbre

novembre 13th, 2007

Proposition. a divise b si et seulement si (a)=(b)

Définition Qu’est-ce que deux éléments associés ?

Définition Qu’est-ce qu’un idéal principal ?

Définition Qu’est-ce qu’un anneau principal ?

PGCD, PPCM, élément irréductible dans un anneau intègre

Définitions. PGCD et PPCM d’une famille d’éléments.

Remarque. il n’est pas démontrer que le PGCD et PPCM existent !

Définition. Éléments premiers entre eux, élément irréductible.

Cas des anneaux principaux

Dans un anneau principal le PGCD et PPCM de deux éléments (non nuls) existent et est unique à une association près. De plus on a l’identité de Bezout.

Lemmes de Gauss, Euclide

PGCD, PPCM dans bbZ. Division euclidienne et algorithme d’Euclide. (fin laborieuse !)


Semaine 5, L2 Intégrales

octobre 30th, 2007

suite et fin : Inégalité de Taylor-Lagrange

V) Interprétation géométrique et calcul approché.

1) Aire (algèbrique) du domaine delim{lbrace}{(x,y) in bbR^2 ;  a le x le b, 0 le y le f(x) ou f(x) le y le 0}{rbrace} représente int{a}{b}{f(x)dx}.

2)Calcul approché, méthode des rectangles et des trapèzes, estimations de l’erreur sous des hyphothèses de régularité sur f.

Chapitre 2 — Intégrales généralisées ou intégrales impropres

Intégrales généralisées.

1) Définitions.

Soit f une fonction définie de l’intervalle delim{[}{a,b}{[} dans bbR avec a le b ou b=+infty. On dit que f est localement intégrable sur delim{[}{a,b}{[} si pour tout a sle c sle b f est intégrable delim{[}{a,c}{]}.

Définition. (intégrale une seule fois impropre) Soit f une fonction localement intégrable sur delim{[}{a,b}{[}. On dit que f est intégrable au sens généralisé de Riemann si lim{c right {b^{-}}}{int{a}{c}{f(t)dt}} existe. On note cette limite int{a}{c}{f(t)dt}.

Remarque. Si f est Riemann intégrable sur l’intervalle delim{[}{a,b}{]} alors (bien sûr) la restricition de f sur delim{[}{a,b}{[} est intégrable au sens généralisé de Riemann.

Remarque. Dans toute la suite (exercice, examen, etc) il faudra montrer que l’existence de cette intégrale généralisée avant tout calcul, manipulation, etc.

Remarque. Définition analogue pour un intervalle du type delim{]}{a,b}{]} avec a sle b ou a=-infty.



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